Lancement du nouveau service
La société de recherche Nansen dévoile une boîte à outils pour se connecter aux réseaux blockchain et espionner les transferts de pièces stables. Le portail web analytique Nansen a lancé un nouveau service de connexion aux réseaux blockchain afin de rechercher les informations demandées. Les représentants du projet l’ont annoncé sur Twitter.
Une nouveauté appelée Query prend en charge près de deux douzaines de réseaux, y compris la blockchain Bitcoin, Ethereum, les sidechains Polygon et autres. Selon les développeurs, les utilisateurs du service pourront suivre jusqu’à 98 % de l’activité en chaîne des stablecoins, ainsi que jusqu’à 94 % du volume total des échanges sur les bourses décentralisées.
La base de données Query comprend également plus de 250 millions d’adresses étiquetées, de sorte que les utilisateurs n’ont pas à deviner à qui appartient un portefeuille. Le service prend également en charge la fonction des activités comportementales dans la blockchain. Nansen prétend ajouter à sa base de données des informations hors chaîne provenant de ses partenaires Kaiko, CoinGecko et Tardis.dev. Cependant, le service Query ne sera pas gratuit. Le coût du service n’est pas divulgué, mais on suppose que la nouveauté coûtera aux chercheurs en chaîne plus de 2 000 $ par mois. En effet, Query n’apparaît dans aucun des plans de paiement Nansen.
Découverte de la recherche analytique
En février, les analystes de Nansen ont découvert que Tether dominait son segment sur la blockchain Ethereum jusqu’à la mi-janvier 2022, mais a ensuite cédé la place à l’USDC en raison de la panique croissante, ou FUD, et des soupçons sur les activités non transparentes de l’entreprise.
Le pourcentage d’approvisionnement en USDT sur les échanges centralisés a chuté de 12 % par rapport à son pic d’août 2022. Cela est dû à l’effondrement du FTX, qui a entraîné une énorme sortie de fonds des plateformes de cryptographie. Le montant d’USDT dans les échanges décentralisés et les pools de jalonnement a également diminué. Bien qu’ayant la plus petite capitalisation boursière, DAI surpasse de manière significative les autres pièces stables en termes de volume de transactions en chaîne. Environ 17% de l’approvisionnement de l’actif provient de plateformes décentralisées, soit trois fois plus que son concurrent le plus proche, l’USDC.
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